Arkenna, 11 septembre 2015
Charles Henneghien
Charles Henneghien
LES CROISADES
"Le seul bénéfice
que l'Occident tira des croisades, c'est l'abricot."
Que cette phrase du grand historien Jacques Le Goff soit
interprétée comme un jugement fondé, une provocation ou une simple boutade,
elle a en tout cas le mérite de remettre en question la base sur laquelle on
s'est longtemps appuyé — et s'appuie aujourd'hui encore — pour présenter et
justifier la suite interminable de violences, de tragédies et d'atrocités que
constituent les croisades. Et pourtant, ces croisades font toujours l'objet de
dialogues de sourds, qui tournent vite à l'affrontement et ravivent un feu qui
couve sous plusieurs siècles de cendres.
Charles Henneghien a choisi d'aborder avec nous ce thème
très riche, mais difficile, en examinant les idéologies contradictoires qu'il
met au grand jour : vision héroïsante de Croisés sans peur et sans reproche,
qui auraient mené un combat salvateur contre une menace "arabe"
toujours présente, ou perception inverse suivant laquelle l'attaque brutale des
lieux saints serait la preuve irréfutable de l'agressivité occidentale et la
justification de toutes les revanches, passées ou futures...
Georges Duby, un autre grand historien, a parfaitement résumé l'enjeu du
débat : "dans les deux camps, les croisades sont
un parfait exemple d'utilisation de l'histoire à des fins politiques. C'est le
rôle de l'historien — et du citoyen — de lutter contre ces nationalismes
destructeurs qui se nourrissent de mythes." Sous ces mythes gisent encore des rêves
coloniaux, des préjugés ethniques... et des puits de pétrole.
C'est à les débusquer, à démonter les mécanismes de leur fonctionnement
dangereux et à souligner combien il est urgent de restaurer un véritable
dialogue avec le Moyen-Orient que Charles Henneghien nous convie : laissons-lui
la parole sans plus tarder.
Arkenna, 2 octobre 2015
Dany Marique
Dany Marique
USA : ROCHEUSES ET INDIENS DES
PLAINES
Il y a bien des années que Dany Marique compte parmi les plus fidèles
conférenciers d'Arkenna. Et bien des années aussi que nous
nous sommes habitués à
admirer ses diapositives... Aujourd'hui
cependant, le temps de ces images superbes mais immobiles est révolu, et c'est à la projection d'un film en haute définition que nous allons assister ce soir !
cependant, le temps de ces images superbes mais immobiles est révolu, et c'est à la projection d'un film en haute définition que nous allons assister ce soir !
Ce qui n'a sûrement pas changé, en revanche, c'est la clarté des exposés de
notre conférencier, qui nous propose une fois encore un sujet passionnant : la
chaîne des Rocheuses — 4.800 km de montagnes dominant de vastes plaines au nord
et des déserts arides au sud, parsemées de parcs naturels incomparables et de
formations
géologiques à vous couper
le souffle ! Mais avec son sens de
l'engagement coutumier, Dany Marique a choisi de nous faire voir ces lieux mythiques à travers le prisme des tribus indiennes : Blackfoot, Crees, Gros Ventres, Navajo, Hopis et Pueblos, cantonnés dans de misérables réserves au terme d'un 19e siècle parsemé de promesses non tenues et de trahisons préméditées...
l'engagement coutumier, Dany Marique a choisi de nous faire voir ces lieux mythiques à travers le prisme des tribus indiennes : Blackfoot, Crees, Gros Ventres, Navajo, Hopis et Pueblos, cantonnés dans de misérables réserves au terme d'un 19e siècle parsemé de promesses non tenues et de trahisons préméditées...
Les contrastes les plus violents sont au rendez-vous :
route 66, Pony Express, Buffalo Bill ou Géronimo d'un côté, villes-champignons,
mal-bouffe, surconsommation et ghettos de l'autre. Western épique, country
nostalgique, blues déchirant et jazz sarcastique... sur fond de génocide et
d'exploitation brutale, sans souci du lendemain, qui ont laissé des cicatrices
que le temps ne parvient guère à effacer.
Des territoires à l'échelle surhumaine et à la beauté sauvage, dont le
passé doit être compté en millions d'années, tandis que le présent suscite
tantôt l'enthousiasme, tantôt le malaise, et que l'avenir plein de
contradictions inquiète et fascine en même temps.
Monsieur Marique, à vous la parole.
Arkenna, 16 octobre 2015
Jean-Claude Herman
Jean-Claude Herman
CAP-VERT,
poussières de terre
Archipel
de dix îles volcaniques situées à près de 600 km des côtes africaines, sans
compter une poussière d'îlots, le Cap-Vert est peut-être moins perdu dans
l'espace océanique que dans le temps. Et c'est à nous faire revisiter ce monde
de rêve et de cauchemar, en alternance exubérant et nostalgique, tendre et
brutal, éclatant et sombre que s'est attaché Jean-Claude Herman, au moyen de
somptueuses séquences filmées et d'images en haute définition.
Un monde tout en
contrastes, sur l'ensemble duquel règnent toutefois les alizés sahariens,
chauds et desséchants. La toponymie témoigne sans ambiguïté de leur
omniprésence : au septentrion, les six premières îles ont été baptisées
"au vent"; au midi, les quatre autres sont dites "sous le
vent"...
Malgré leur origine
commune, les îles accueillent leurs hôtes de manière bien différente. Fogo,
sombre et menaçante sous un cône volcanique qui crachait une fois encore il y a
moins d'un an, est la plus sévère. Est-ce pour redonner du cœur à ceux qui s'y
aventurent qu'elle leur propose le seul vin produit au Cap-Vert ?
Brava, sa voisine, offre un
aspect plus doux et riant, avec de jolies maisons coloniales et de villages de
pêcheurs blottis au bord d'une mer couleur de turquoise. Boa Vista, tout de
sable vêtue, nage avec nonchalance entre deux eaux où s'ébattent tortues et
baleines à
bosse. Quant à Sao Vicente, la plus brésilienne de
toutes, elle
entraîne dans son sillage parfums capiteux et rythmes déhanchés, grogues de canne à sucre et chants poignants, qui rappellent le temps où les esclaves constituaient la partie essentielle d'un commerce triangulaire bien juteux, entre Europe, Afrique et Amérique.
entraîne dans son sillage parfums capiteux et rythmes déhanchés, grogues de canne à sucre et chants poignants, qui rappellent le temps où les esclaves constituaient la partie essentielle d'un commerce triangulaire bien juteux, entre Europe, Afrique et Amérique.
Entre peine et indolence,
misère et réjouissance, le Cap-Vert que nous propose Jean-Claude Herman ne
saurait laisser indifférent.
Arkenna, 20 novembre 2015
Marc Laberge
Marc Laberge
AUTOUR
DU MONDE
Ce
soir, notre association a pour la première fois le plaisir d'accueillir un
conférencier venu du Canada, cette contrée lointaine par la distance mais
proche par le cœur, à laquelle nous lient tant de fils jetés par-dessus
l'Atlantique. Que Marc Laberge soit québécois, on ne peut en douter dès ses
premières paroles... mais tout en souriant rappelez-vous, comme il aime le
dire, que si vous venez chez lui c'est vous qui aurez un drôle d'accent !
Et
surtout, laissez-vous entraîner sur les chemins surprenants qu'il va emprunter
pour vous conduire aux quatre coins de la planète, de sa planète. Un tour du
monde en compagnie de Marc Laberge, c'est bien sûr une aventure illustrée de
photos saisissantes, mais ce n'est ni une chronique, ni un reportage, ni un
documentaire au sens habituel du terme... Il faut préciser que notre
conférencier est à la fois auteur et photo-aventurier, ethnographe et conteur —
il a d'ailleurs fondé il y a vingt-deux ans le Festival interculturel du conte
du Québec... Il fait donc osciller son récit entre réalité et fiction, entre
récit de vie et aventure fantastique, entre humour burlesque et tendresse
voilée, avec un ton poétique qui n'appartient qu'à lui.
"Debout dans la lumière du petit matin, j’étais seul au milieu de
nulle part. D’un bout à l’autre de mon regard s’étendait un désert de pierres,
piqueté çà et là d’un buisson séché. Il était temps pour moi de partir, de
continuer ma route. Dans ce silence cosmique, j’ai roulé mon sac de couchage et
je suis reparti à la poursuite de mon rêve. Maintenant, je savais ce que je
cherchais, j’avais trouvé ce qui me ramène sans cesse sur les sentiers du
monde."
Il est
temps de lui céder la parole, afin qu'il déroule, devant nos yeux et pour le
plaisir de nos oreilles, le tapis chatoyant de ses aventures aux fils mêlés de
rêve et de réalité, de vécu et de merveilleux.

Louis-Marie et Élise Blanchard
MONGOLIE NOMADE
Ce soir, c'est avec un grand plaisir que nous accueillons pour la première
fois Louis-Marie et Élise Blanchard, venus nous proposer un film tourné sur les
traces des tribus mongoles — Tsaatans, Touvains, Kazakhs et Mongols — dont les
territoires débordent les frontières politiques pour s'étendre sur une partie
de la Chine et de la Russie.
Menant souvent encore une vie nomade, basée sur l'élevage des moutons, des
chèvres, des yaks ou des chameaux, ces peuples parsèment de leurs troupeaux des
paysages de steppe infinis, dont la rudesse n'a d'égale que la grandeur. Ici,
la nature est toute-puissante et nul ne peut échapper à sa loi inflexible, du
vaste désert du Gobi aux mythiques monts Altaï, en passant par les Khangaï, ces
anciens volcans éteints aux riches pâturages et aux contreforts boisés.
La faune est exceptionnelle et compte des espèces telles
que de chameau de Bactriane, le cheval de Przewalski ou la panthère des neiges,
sans oublier le loup, ancêtre mythique de Gengis Khan, le fondateur d'un empire
qui s'étendait au 13e siècle sur plus de 33 millions de kilomètres
carrés ! Aujourd'hui, les cavaliers mongols ne font plus trembler l'Asie, mais
ils ont conservé leur virtuosité de centaures et un mode de vie adapté à leur
environnement... même si désormais les camions ont pris l'avantage sur les
caravanes qui sillonnaient naguère le paysage.
Mais la désertification progressive des pâturages
présente un défi de taille et les traditions ancestrales sont menacées par des
modèles sociaux bien différents, importés au cours du 20e siècle.
Pour se donner une chance de survie, les sociétés nomades vont devoir s'adapter
et frayer des pistes nouvelles : seront-elles à même d'y garder leur âme, celle
qu'incarnent avec une originalité unique et envoûtante les chants de gorge
diphoniques du Touva ?
Monsieur et Madame Blanchard, nous voici prêts à entendre votre épopée
Arkenna, 8 janvier 2016
Philippe Lannoy
Philippe Lannoy
LAGUNE DE VENISE
Bijou
du patrimoine mondial, Venise attire chaque année des hordes de visiteurs en
quête d'émerveillement ou de nostalgie. Mais son carnaval exubérant, ses ors
rutilants et ses monuments séculaires sont à jamais liés à l'eau et donc à la
lagune qui la baigne, à l'origine de sa beauté et de sa prospérité, mais aussi
des menaces qui pèsent aujourd'hui sur sa destinée.
C'est à
l'exploration exclusive de cette lagune, la plupart du temps négligée par les
touristes pressés, que nous invite ce soir Philippe Lannoy. C'est un vaste
miroir dans lequel se reflètent des îles parfois abandonnées, mais souvent
riches en beautés naturelles ou artistiques, en savoir-faire raffinés et en
trésors de sagesse humaine accumulés au gré des eaux : constructeurs de
barques, souffleurs de verre, dentellières et tant d'autres...
C'est
aussi à l'ombre des cathédrales et des monastères parsemés à sa surface que se
déroule la plus somptueuse des régates, celle de la Vogalonga à Burano.
Celle-ci voit s'affronter plus de quatre mille rameurs, au cœur d'un charivari
étourdissant et coloré de voiliers majestueux.
Mais
une menace pèse sur ce patrimoine unique : en équilibre fragile d'un point de
vue écologique, la lagune de Venise est guettée par la pollution et par la
montée des eaux. Il échoit à l'humanité de relever le défi dont elle porte
largement la responsabilité, et de faire en sorte que la Sérénissime garde pour
longtemps encore son éclat sans pareille. Et la voie de ce sauvetage passe par
les eaux dont la ville est née, c'est-à-dire par sa lagune...
Monsieur
Lannoy, nous voici prêts à embarquer dans votre sillage pour suivre le
séduisant périple auquel vous nous avez conviés ce soir.
Arkenna, 29 janvier 2016
Philippe Jacq
Philippe Jacq
LES PEUPLES DU MÉKONG
De la Chine au Vietnam
De la Chine au Vietnam
Beaucoup parmi vous sans doute se souviennent d'avoir
suivi dans cette salle les pas de Philippe Jacq... et les roues de son chariot,
Ulysse, au long d'un parcours de 8.000 km pour la paix, du
Sinaï à Compostelle. Pour le reportage qu'il nous présente ce soir, il a certes
ajouté d'autres moyens de locomotion, assez originaux à l'occasion puisque
l'éléphant en fait partie, mais l'objectif essentiel demeure inchangé : adopter
un rythme qui permette de partir à la découverte de l'autre, de nouer des liens
profonds au hasard de rencontres imprévues et d'aborder sans préjugé les
cultures les plus variées.
Cette fois, objectif Mékong. Un fleuve prodigieux de
4.900 km, qui prend sa source au nord du Tibet, dans la province chinoise du
Qanghai, et traverse six pays avant de se jeter dans la mer de Chine : province
du Yunnan, Myanmar, Thaïlande, Laos, Cambodge et Vietnam.
Le parcours est spectaculaire par les paysages, émouvant par les
personnalités entrevues : pèlerins tibétains, paysans chinois, moines
bouddhistes, montagnards, pêcheurs... Autant de traditions, autant de modes de
vie qui tour à tour interpellent le voyageur, autant de gestes d'hospitalité,
de sourires, de visages pensifs et d'instants où l'émotion transparaît sans se
dire, par-delà la barrière des langues.
Trois voyages et huit mois de tournage, au total : il
fallait cela pour accorder à un tel fleuve, à ses rives et aux humains qui les
peuplent l'attention et le respect qu'ils méritent. Le film que nous sommes
invités à regarder ce soir va nous mener très loin; gageons que nous n'en
reviendrons pas sans avoir changé notre propre regard.
Monsieur Jacq, à vous la parole.
Arkenna, 19 février 2016
Un reportage vidéo HD de Dominique Senay
LA RUSSIE FÉERIQUE :
de la Neva à la Moskova, Volga et
Anneau d'Or
Située pour un quart du côté de l'Europe, pour trois quarts en Asie, la
Russie demeure la plus vaste contrée du monde malgré l'éclatement partiel de
l'ancien bloc soviétique. Mais d'une manière un peu paradoxale, cette taille
vertigineuse fait écran et semble gêner l'appréciation de sa richesse et de sa
diversité. Peut-être est-ce pour cette raison que Dominique Senay a choisi de
se concentrer sur le cœur du pays, baigné de ces cours d'eau tellement
différents que sont la Neva, la Volga et la Moskova.
Un parcours au fil de l'eau, par conséquent, de canaux en
écluses et de lacs en barrages, avec des escales d'une richesse
extraordinaire. Mais cette navigation, qui nous
mène de Saint-
Pétersbourg à l'Anneau d'Or des anciennes cités princières — Kostroma, Ouglitch, Rostov, Vladimir, etc. — en passant par Moscou, ne pouvait être menée d'une traite. Aussi n'a-t-il pas fallu moins de cinq séjours à notre conférencier pour rassembler les images somptueuses qu'il nous livre ce soir.
Pétersbourg à l'Anneau d'Or des anciennes cités princières — Kostroma, Ouglitch, Rostov, Vladimir, etc. — en passant par Moscou, ne pouvait être menée d'une traite. Aussi n'a-t-il pas fallu moins de cinq séjours à notre conférencier pour rassembler les images somptueuses qu'il nous livre ce soir.
Un parcours tout en contrastes, également, entre la majesté passéiste et
figée de Saint-Pétersbourg l'aristocrate et la vitalité anarchique de Moscou
l'intempérée. Images chic, images choc, tout
s'entremêle en un véritable kaléidoscope, pictural et culturel. Et
derrière chacune des rencontres individuelles qui parsèment l'aventure se révèlent le doute critique, la nostalgie désabusée, le rêve glorieux et l'espoir irrépressible qui animent les habitants d'un pays en pleine mutation.
derrière chacune des rencontres individuelles qui parsèment l'aventure se révèlent le doute critique, la nostalgie désabusée, le rêve glorieux et l'espoir irrépressible qui animent les habitants d'un pays en pleine mutation.
Monsieur Senay, à vous la parole.
Arkenna, 11 mars 2016
Monique et Paul Coessens
Monique et Paul Coessens
LE PÉROU :
paysages andins, visages indiens...
Ce soir, Paul Coessens nous invite à traverser l'Atlantique pour un nouveau
périple à travers cette Amérique du Sud qu'il connaît si bien, et plus
particulièrement dans les montagnes vertigineuses et les vallées perdues du
Pérou.
Voyage tout en contrastes. Qui dit Pérou dit bien sûr
civilisation précolombienne, avec ses fabuleux sites incas dont le plus célèbre
est sans conteste Machu Picchu, tellement isolé à 2400 m d'altitude qu'il
échappa aux conquistadors espagnols et resta oublié de tous ou presque, jusqu'aux
fouilles entreprises en 1911 par l'historien américain Hiram Bingham. Et le
pays conserve d'autres vestiges remarquables, comme ceux de Pissac et
d'Ollantaytambo, sans oublier les figures kilométriques de Nazca, bien plus
anciennes et mystérieuses encore, ou les momies du cimetière de Chauchilla...
La période coloniale n'est pas en reste, des palais de
Cuzco à l'église baroque de Saint-Pierre Apôtre à Anduhuaylillas (surnommée la
chapelle Sixtine de l'Amérique). Partout se révèlent des spectacles
extraordinaires : salines de Maras, marché de Chinchero, pêcheurs de Pimentel
et du lac Titicaca sur leurs embarcations de roseaux, utilisées depuis près de
5000 ans, groupes d'Indiens bariolés, venus en ville dans les costumes
traditionnels de leur tribu... Et puis, il y a les visages inoubliables qui se
révèlent au détour des pistes, les regards insondables qui effleurent un
instant à peine l'étranger, ce voyageur d'un autre monde en quête d'instants de
vérité.
Monsieur Coessens, nous sommes prêts à vous suivre sur les routes
péruviennes... en espérant toutefois que vous vous montrerez plus prudent que
les chauffeurs d'autocar andins !
Arkenna, 1er
avril 2016
Louis But
Louis But
LA
TOSCANE
L'Italie
du raffinement et de l'émotion
De manière appropriée pour un 1er avril, c'est
sur une note très riante que s'achève le cycle de conférences 2015-2016
d'Arkenna : en effet, qu'y a-t-il de plus beau et de plus heureux que les
paysages de la Toscane, où Louis But va nous emmener ce soir ? Voyage au cœur
de la plus raffinée des provinces italiennes, le périple nous entraîne à la
rencontre d'innombrables chefs-d'œuvre de l'art, certes, mais aussi à celle
d'un art de vivre infiniment séduisant.
En première partie, c'est la Toscane dans son ensemble
qui sera évoquée, à commencer par les carrières de marbre de Carrare, qui ont
fourni aux sculpteurs et architectes de la Renaissance un matériau idéal pour
la réalisation de leurs projets les plus ambitieux. Nous serons ensuite
entraînés dans des villes aux noms mythiques, comme Pise, Lucques, Sienne, San
Gimignano ou l'étrusque Volterra, bien sûr, mais aussi à la découverte de
villages plus humbles mais pleins de charme, et à celle des vignobles
prestigieux du Chianti et de la savoureuse cuisine toscane.
La deuxième partie du reportage sera entièrement
consacrée à Florence et aux chefs-d'œuvre qui se pressent sur ses places et
dans ses musées : la cité des artistes Donatello, Brunelleschi, Masaccio,
Ghiberti, Léonard de Vinci et Michel-Ange, mais aussi de figures littéraires et
historiques comme Dante, Savonarole ou Laurent de Médicis, a connu un destin
unique dont chaque ruelle porte le témoignage.
La Toscane, c'est peut-être le plus grand feu d'artifice artistique et
culturel de toute l'histoire européenne. Laissons-nous donc éblouir ce soir par
le maître artificier qu'est Louis But...
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